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Une députée LFI s’emmêle les pinceaux sur la hausse des loyers
“L’immobilier est considéré comme technique.” L’ancienne ministre du logement Emmanuelle Wargon, interrogée par Le Figaro en janvier 2022, ne pense pas que la situation soit bonne. En ce moment, l’immobilier fascine, interroge, voire inquiète les ménages, et peut pousser les élus politiques à trébucher sous le tapis. Une représentante LFI l’a appris à ses dépens. Clémence Guetté a dénoncé ce qu’elle a appelé “l’agenda néolibéral” du gouvernement, affirmant sur son compte Twitter que “les macronistes ont voté pour une hausse massive des loyers de 7,1%”.
L’élue de Marne La Vallée (94) a commis une erreur. Bien sûr, au petit matin, les représentants de l’Assemblée nationale – élus Renaissance, mais aussi LR, RN ou encore Liot – ont voté une augmentation de loyer. Mais comme le suggère le message de Clémence Guetté, cette augmentation de 3,5 % est un plafond, une possibilité accordée aux propriétaires, non automatique.
Par ailleurs, la hausse n’est pas de 7,1% comme garanti par LFI, mais de 3,5%. La France Insoumise rétorque dans un communiqué que les 7,1% correspondent à une croissance des loyers “d’ici un an”. C’est faux : c’est plus de 2 ans de croissance – encore une fois la plus forte augmentation, égale à +3,5 % des dépôts de 2022 et +3,5 % des dépôts de 2023.
Ces villes qui prévoient déjà d’alourdir leur taxe foncière
La taxe foncière, on en parle généralement en fin d’année lorsque le propriétaire doit passer à la caisse. Cependant, nous sommes maintenant à la fin du mois de mai et le sujet a suscité un débat. Une raison ? Son essor cette année sera sans précédent et les 32 millions de contribuables qui paient l’a taxe d’habitation l’impôt chaque année risquent de grincer des dents. Les taxes foncières sont calculées sur la valeur locative, qui est déterminée par l’ICPH, l’indice consolidé des prix à la consommation. Pourtant, selon les prévisions de l’INSEE, l’indice devrait augmenter de plus de 7 % en 2023, du jamais vu depuis 1986 ! À l’époque, l’IPCH avait bondi de 8 %.
La facture est plus délicate maintenant que la prochaine augmentation de 7 % est le strict minimum. Parce qu’il faut aussi augmenter le taux des impôts fonciers que les maires peuvent percevoir auprès de leurs électeurs. Beaucoup sont très gourmands. Jugez plutôt : Paris +52%, Grenoble +25%, Metz +14%, Limoges +10%, Lyon +9%, Mulhouse +5%, Bordeaux +4,5%. Au total, 8 des 42 plus grandes villes examinées par la firme FSL (terrains bâtis et non bâtis) ont augmenté les taux d’imposition fonciers, qui déterminent combien vous devez payer en impôts. Une seule ville a été généreuse : Brest qui a baissé le taux d’imposition de 1 %.
La baisse des loyers post-Covid pour étudiants : c’est terminé !
Les premières réponses aux aspirations des lycéens sur la plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur Parcoursup sont tombés ce jeudi. La recherche d’un logement étudiant commencera alors. Attention cependant, les loyers augmentent !
La baisse observée dans la région parisienne post-Covid est terminée, selon LocService, spécialiste de la location et de la colocation entre particuliers, ayant analysé près de 90 000 offres et demandes de location étudiantes au cours des 12 derniers mois. Paris se rebelle au niveau des prix et les étudiants sont désormais de retour. Le loyer moyen d’un studio dans la capitale est de 881 € cette année, contre 849 € (+ 32 €) l’an dernier. Même en province, les loyers des studios sont en hausse dans presque toutes les grandes villes universitaires.