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Fin de la trêve hivernale : quel avenir pour les foyers expulsés ?
La trêve hivernale s’est terminée le vendredi 1er avril. Bonne nouvelle pour certains, très mauvaise pour d’autres. En effet, certains foyers peinent à régler leur loyer et angoissent à l’idée d’être expulsés. C’est à partir du 1er avril que les expulsions locatives ont repris. La trêve hivernale a signé 5 mois d’arrêt total des expulsions. La Fondation Abbé Pierre a recensé plus de 12 000 expulsions de ménages en 2021. Un chiffre qui semble être en hausse puisque ils n’étaient « que » 8 000 en 2020. Pourtant cette augmentation sur un an est loin d’être significative. En effet, chaque année, en moyenne, on dénombre 16 000 expulsions en moyenne.
Cette « diminution » s’explique simplement par l’allongement progressive de la trêve hivernale. Allongement provoqué par la crise sanitaire d’ailleurs. C’est en tout cas ce qui a permis de limiter les expulsions. «Pour 2022, nous estimons entre 30.000 et 40.000 le nombre de ménages qui sont menacés d’expulsions, confie au Figaro, Marie Rothhahn, responsable de la plateforme téléphonique Allo Prévention Expulsion. Ce chiffre intègre les ménages qui n’ont pas été expulsés du fait de la crise sanitaire et les nouveaux ménages en fin de procédure».
La Fondation Abbé Pierre a voulu dresser un bilan de ce que deviennent ces foyers après leur expulsion :
- 32% ne retrouvent pas de logement 3 ans après leur expulsion. Ils vivent donc à l’hôtel, dans un logement improvisé (mobile-home, camping, squat..), ou chez un proche ;
- Plus de 50% d’entre eux ont accepté un logement plus petit dans une autre ville ou quartier.
- 68% des expulsés le sont à cause d’impayés. Le reste relève du squat, du refus de partir ou de troubles du voisinage.
Guerre en Ukraine : un chien prive deux réfugiées d’un logement offert
Deux réfugiées, Victoria et Ludmila avec leur chien, ont réussit à fuir la guerre en Ukraine. Les deux cousines ont tout de même traversé 6 pays pour finir leur course en France le 14 mars. Elle arrivent à passer une première nuit chez une amie de Victoria. Le lendemain elle se rendent à la préfecture d’Ille-et-Vilaine (35), en Bretagne. La victoire semble à portée de main.
Les deux réfugiées sont orientées vers un centre d’hébergement, MAIS malheureusement, les animaux ne sont pas autorisés. La préfecture s’est défendue en précisant qu’ «En cas de morsure d’un animal dans un centre d’hébergement collectif, la responsabilité de l’opérateur gestionnaire est engagée».
Depuis, les deux cousines voguent de familles en familles volontaires par l’intermédiaire de l’association Solidarité Bretagne Ukraine. En attendant, elles espèrent, chaque jour trouver enfin un logement ou les animaux sont acceptés.
Un locataire condamné à 221 000 euros d’amende pour avoir sous-loué un Airbnb
Le record est historique. Un locataire louait un studio de 30m2 sur la plateforme Airbnb dans le 6e arrondissement de Paris. Petit soucis, ce dernier faisait de la sous-location sans l’autorisation des propriétaires ! Résultat : le Tribunal judiciaire de Paris le condamne à 221 000 euros d’amende. En effet, c’est 5 fois plus que la plus grosse amende de ce type recensée !
Pendant 4 ans, de 2016 à 2020, le locataire des lieux sous louait illégalement le bien sur Airbnb. Sans avoir prévenu une seule fois le couple de propriétaires. Par un simple hasard, le couple s’en est rendu compte et a envoyé un huissier de justice sur les lieux. L’huissier tombe nez à nez avec un locataire inconnu qui lui a annoncé «avoir loué l’appartement pour quelques jours via Airbnb et ne pas connaître le locataire en titre».
Au final, selon le procès-verbal, l’affaire était juteuse ! Le bien a été sous-loué 329 fois pour un bénéfice de près de 198 000 euros ! Le bien était loué à hauteur de 178 euros la journée. A côté de cela, le vrai locataire doit 11 370 euros de loyers impayés et 11 500 euros de réparations. Une affaire … unique…