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5 choses importantes à connaître sur les nouveautés de l’audit énergétique
Qu’est ce que cet audit énergétique ?
L’audit énergétique propose aux acquéreurs et aux vendeurs un programme de travaux à réaliser. Mais aussi le coût d’une rénovation énergétique globale pour sortir des catégories d’habitations énergivores (F et G sur DPE). Patrice Petit, Spécialiste Rénovation Energétique chez Orpi, précise : « Ces travaux ne sont pas nécessaires pour le bien de la vente, mais ont une valeur d’information pour l’acquéreur ». En fonction du coût des travaux, l’acquéreur saura ainsi quelle baisse de prix il peut attendre du vendeur. Les audits énergétiques sont valables 5 ans.
Quels logements sont concernés ?
Seules les « bâtiments à usage d’habitation en mono propriété » à vendre sont concernées. En d’autres termes, une maison est aussi un logement collectif mais appartient à un seul propriétaire. Par conséquent, les appartements ne sont pas inclus. Les audits énergétiques ne sont actuellement exigés que pour les logements dont le DPE est classé F ou G.
Quelle différence avec le DPE ?
Le DPE est également obligatoire lors des ventes immobilières mais s’applique à tous les biens immobiliers (appartements ou maisons) et vise à évaluer les performances et consommations énergétiques d’un bien, en lui attribuant une lettre (ou “note”) allant de A (meilleur) à G (pire). Une fois le DPE établi, il sera possible de savoir si un audit est obligatoire et, si oui, ce qu’il faut faire pour améliorer le logement.
Combien ça coûte ?
Selon le ministère de la Transition écologique, “Le montant des audits énergétiques n’est pas précisé. Par conséquent, leurs prix peuvent varier d’un professionnel à l’autre (pour un même bien). Et ils varient énormément. ” Un client a reçu trois devis, chacun au prix de 450 euros, 700 euros et 1 000 euros pièce », précise Patrice Petit. « En moyenne, ça coûte entre 600 et 800 euros. dit l’expert. En comparaison, le coût moyen d’un DPE se situe entre 200 et 300 euros.
Qui peut réaliser cet audit ?
S’il s’agit d’un logement collectif, il faut bien entendu s’adresser à un bureau d’études qualifié pour “l’audit énergétique du bâtiment ou l’audit énergétique du logement individuel”. Mais pas seulement. Les architectes inscrits à l’ordre sont également habilités à effectuer cet audit. Il en va de même pour les maisons. Ajoutez à cela certains diagnostiqueurs. “Ils doivent justifier des compétences (certifications ou formations) requises pour réaliser l’audit”, souligne une source du ministère du logement.
L’ancien château des frères Bogdanov sauvé de la ruine ?
Le plus ancien château gascon encore debout du Gers sera-t-il sauvé ? Propriété des frères Bogdanov jusqu’à leur mort, le château d’Esklinjak, classé monument historique, est en mauvais état. Le toit datant du XVe siècle risque de s’effondrer, la charpente est endommagée par des infiltrations d’eau et le plafond du salon est soutenu par des piliers. Cependant, une propriété qui a presque 1000 ans peut encore être préservée. Selon La Dépêche du Midi, le projet de restauration se déroule comme prévu. “Nous avons déjà contacté la Drac et Stéphane Bern”, assure François Davant, le beau-frère d’Igor et Grishka, qui habite actuellement les lieux.
Selon l’avocat de la fille d’Igor Bogdanoff, l’un des enfants d’Igor Bogdanoff a déposé un document au ministère de la Culture “pour qu’il soit sous la tutelle de l’Etat”.
De quoi s’agirait t’il ? L’État serait responsable de la restauration du château et, en échange, la famille Bogdanov l’ouvrirait au public pour des visites, des événements culturels et des festivals. Quelques mois avant la mort de Grichka et Igor, une association a proposé 800 000 euros pour acheter et restaurer le château, mais l’offre n’a pas été acceptée par les Bogdanov. Les frères ont acheté la propriété en 1986 pour l’équivalent de 320 000 euros et n’ont effectué aucun travaux depuis.
A cause d’un DPE trompeur cet homme est condamné à 20 000€ d’amende !
Ils pensaient acheter une maison très économique. Cela ne s’est pas produit. En effet, l’étiquette énergétique du bien était au départ flatteuse : B. A peine acheté la maison, les acquéreurs ont bien déchanté. Dès le premier hiver qu’ils ont passé dans leur nouvelle maison, ils ont découvert qu’il fallait se chauffer coûte que coûte pour maintenir la température souhaitée. L’échec du projet d’agrandissement (en particulier la salle de bain) a été mal exécuté du temps de l’ancien propriétaire. L’affaire est toujours en cours devant les tribunaux. Les acquéreurs demandent 33 000 euros de dédommagement pour cette malfaçon et leur consommation excessive de chauffage.
En juin 2020, ils ont gagné le procès, mais le vendeur a fait appel. Révolté il y a deux semaines et demie. La cour d’appel de Lyon confirme le jugement de première instance. Dans un arrêt en date du 7 mars 2023, la cour d’appel de Lyon a indiqué que les vendeurs, qui avaient vécu près de 10 ans après la rénovation, étaient “conscients des malfaçons affectant leur logement”.