Actualité de l’immobilier du 26 août 2020

Les expulsions de locataires bientôt interdites par un expert de l’ONU ?

La nouvelle est tombée il y a quelques temps : un expert de l’ONU souhaite interdire les expulsions de locataires. Selon ce spécialiste, il qualifie les expulsions de logements de “violation scandaleuse des droits de l’homme“.

Avec les récents événements du COVID-19, Balakrishnan Rajagopal , dénonce ce phénomène qui, selon lui, coûterait toujours plus de vies humaines. “Nous assistons aujourd’hui à une accélération des expulsions et des démolitions d’habitations. Le droit au logement est central dans toute réponse à la pandémie” Déplore l’expert.

La solution la plus viable selon lui serait de prohiber ces expulsions si aucun moyen de relogement n’est possible. Ou du moins d’hébergement. La ministre du logement Emmanuelle Wargon suit de près cette affaire ambigüe.

La famille vivant au smic a finalement trouvé un logement

Un couple normand peinait à trouver un logement avec leur revenus modestes dans le nord de la France. En effet, leurs revenus mensuels n’arrivaient pas à intéresser de potentiels propriétaires afin de louer leur logement.

Après avoir remué terre et ciel pour trouver un logement, la famille était désespérée. Après des mois de recherches, une vingtaine de visites, des demandes formulées aux mairies et aux offices de HLM : rien. Le famille a finalement reçue l’aide de la ministre du logement pour se reloger.

Emmanuelle Wargon l’a elle même annoncé sur son compte twitter. Une bonne action qui empêche une famille de 5 enfants de finir à la rue.

Nouvelle chute libre pour la mise en vente de logements neufs

Suite au dernier confinement de mars dernier, le covid-19 a fait des ravages dans l’immobilier. Et plus précisément dans l’immobilier neuf. En effet, les ventes de logements neufs ne cessent de chuter depuis le début de l’année.

Pour dire, le nombre de biens neufs en vente a baissé de moitié depuis le second trimestre 2020. De 47 % exactement. Ce sont les maisons qui s’en tirent mieux que les appartements avec respectivement – 34,8 % et – 47,9 % de baisse.

Cette dégringolade s’explique évidemment par cette pandémie qui ne cesse de gagner du terrain. Cette perturbation s’est ressentie sur la commercialisation de ces biens qui courent de moins en moins les rues. Ces statistiques restent inquiétantes au niveau des professionnels du bâtiment qui redoutent la suppression de 120 000 emplois au cours de l’année.

Des mesures seront bientôt mises en place pour contrer ce phénomène.