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Le fisc traque également les vérandas et abris de jardin non déclarés
Grâce à l’intelligence artificielle, le fisc continue de traquer les fraudeurs. Les piscines non déclarées sont des cibles privilégiées. Le gouvernement compte en identifier entre 80 000 et 100 000 cette année, en plus des 20 000 dénichés en 2022. Au total, 500 000 à 60 millions d’euros devraient être reversés dans les caisses de l’Etat dans le cadre de la collecte des taxes foncières. Pourquoi ?Parce que le fisc suppose qu’une piscine augmentera la valeur de la propriété, augmentant ainsi les taxes foncières.
Mais cet équipement estival n’est pas le seul traqué par le fisc. Il en va de même pour les extensions de maison. “L’idée est de rentabiliser jusqu’au bout notre nouvel outil et de continuer à lever l’impôt qui est notre ADN“, a expliqué la Direction générale des finances publiques. De quoi parle-t-on? La DGFIP désigne des structures habitables fermées de plusieurs dizaines de mètres carrés hors sol, pour la plupart attenantes aux maisons, “modifiant la structure des habitations”. Ces structures nécessites une déclaration au préalable obligatoire.
C’est le cas, par exemple, des balcons et abris de jardin, qui sont soumis à des taxes d’aménagement et/ou foncières, qui ont augmenté au fil des ans. “Il ne s’agit pas d’abris de moins de 5 mètres carrés, mais de 10/15 mètres carrés, qui peuvent servir de chambres d’appoint”, précise le fisc. La pergola, en revanche, n’est pas un souci car elle est a priori ouverte. “A priori” car, selon son mode de construction, elle pourrait être assimilée à une sorte de balcon, auquel cas elle est soumise à la taxe foncière. Un contribuable orléanais qui s’est débrouillé avec le fisc vient tout juste de l’apprendre à ses dépens.
La traque commencera par les piscines sur quelques départements Français puis sera étendue sur le reste de l’hexagone.
Vengeance d’un locataire envers son loueur Airbnb : il explose le conteur de ses factures
Insatisfaits des pratiques commerciales de leur propriétaire, les locataires Airbnb ont décidé de se faire justice eux-mêmes. L’affaire se trouve dans le sud de la Corée (The Independent). Le litige aurait commencé sur une prétendue tromperie.
Un couple chinois voulait louer une villa à Séoul pour 3 semaines. Ils ont découvert que le bien en question se trouvait en banlieue et non pas en centre ville. Lorsque ces deux touristes ont demandé l’annulation du prépaiement de la totalité du loyer, le propriétaire s’est opposé au motif de “non-recevoir”.
Au lieu de poursuivre les négociations, les candidats locataires comprennent alors qu’ils ne seront pas remboursés. Ils demandent simplement au propriétaire si sa résidence est équipée de vidéosurveillance. Une fois répondu par la négative, la vengeance pouvait commencer. Leur méthode a été simple : pendant leur séjour dans la résidence, ils se sont engagés à faire exploser la consommation d’eau, de gaz et d’électricité en allumant un maximum d’appareils.
Résultat final : 1500 dollars de facture (1400€) ! Ca ce n’est que pour les 120m3 d’eau consommés ! En effet, il faut ajouter à cela les 800 dollars de facture de gaz. Cerise sur le gâteau, ni Airbnb, ni l’assurance ne peuvent rembourser le délit. Et comme les touristes sont repartis chez eux, l’affaire s’est arrêtée là !
Les “banques qui ne prêtent plus” agacent Stéphane Plaza
Sommes-nous sur le point de nous crasher ? La question a irrité le monde de l’immobilier. Le PDG de Nexity a mis en garde contre “un déferlement de violences insensées”. Tandis que le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux prévoyait une “catastrophe” si rien n’était fait. Il a également appeler le gouvernement à faire du logement une “grande cause nationale”.
La faute à une pénurie de logements dans les nouveaux marchés ! MAis aussi à la baisse des ventes dans les marchés plus anciens. Dans les deux cas, les taux de crédits immobiliers posent problème. En un peu plus d’un an, il ont plus que triplés et dépassé les 3 % en 20 ans (3,05 %) et 25 ans (3,2 %), selon l’Observatoire du crédit logement. C’est un frein au pouvoir d’achat des ménages. Le marché immobilier se retrouve tiraillé entre les acheteurs qui souhaitent des baisses de prix pour compenser la hausse des taux d’intérêt et les vendeurs qui ne le souhaitent pas.
Mais, pour Stéphane Plaza, président du réseau immobilier éponyme, le problème est que “ce ne sont pas les taux de crédit qui augmentent“. «Quand on vend dans un marché (immobilier) élevé, on va racheter avec un marché élevé. Qu’il soit élevé ou bas, peu importe. Le gap est toujours le même». L’animateur préféré des Français cible surtout l’attitude des banques “qui ne prêtent plus d’argent”.