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La mairie de Paris creuse sa dette encore une fois avec les droits de mutation
Les perspectives du marché immobilier semblent s’améliorer. Les experts affirment que la hausse des taux de crédit ralentit. C’est une bonne nouvelle pour les emprunteurs. Parce qu’un crédit moins cher signifie plus de ventes, il en va de même pour les droits de mutation (souvent appelés « frais de notaire ») que les acheteurs paient à chaque signature, les taxes de mutation représentant plus de 7 % du prix de vente. Pour cela, les départements facturent 4,5% (sauf l’Indre qui facture 3,8%). Le marché est en baisse, donc les recettes des « droits de mutation » ont chuté.
Les statistiques de fin septembre sont instructives. Selon l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), un seul secteur a vu ses recettes augmenter au cours des 12 derniers mois : les Pyrénées-Orientales (+11,2 %), qui fournissent au gouvernement des conseils en matière de logement.
Parmi les plus grands perdants, seules les Ardennes (-6%), la Lozère et le Jura (-9% chacune) ont limité les pertes. Pour d’autres, la baisse s’échelonne entre -10 % et -40 % .
Source : "Figaro"
C'est le cas de la ville de Paris qui a collecté près d'un milliard d'euros de droits de mutation sur les 12 derniers mois (données au 30 septembre). Fin avril, la baisse des recettes liée à la crise du logement s'élève à -12%. Fin septembre, ce chiffre dépassait les -20%, selon l'IGEDD. Autrement dit, la baisse des droits de mutation à la Mairie de Paris a créé un manque à gagner de plus de 200 millions d'euros.
C'est une nouvelle encore pire pour les finances de la capitale, car les trois derniers mois de 2023 ne s'annoncent pas prometteurs. Cette perte est donc susceptible de s'accroître et pourrait atteindre environ 300 millions d'euros. C'est trois fois ce qu'attendait la Mairie de Paris. Les opposants municipaux craignent que des augmentations d'impôts soient apportées dans les années à venir pour compenser la perte des droits de mutation.
Un fondateur de Facebook s'offre 2 magnifiques chalets à Courchevel pour 100 millions d'euros
Des stations comme Chamonix, Megève ou Méribel ne semblent pas affectées par le ralentissement actuel du marché immobilier. Même Courchevel, qui a peut-être souffert du départ des oligarques russes qui ont fait monter les prix à la hausse pendant des années, se porte désormais mieux que si c'était le statu quo. La station chic de la Tarentaise abrite même l'une des plus grosses affaires jamais signées. Un ensemble de deux chalets reliés par un sous-sol se vendrait entre 85 et 90 millions de dollars, selon le site spécialisé CF News Immo.
Bien que les prix soient élevés, ces deux immeubles (Chalet Edelweiss et Chalet Les Gentianes) sont vraiment remarquables, même dans un quartier où se concentrent de nombreuses propriétés de luxe. Le premier est l'un des plus grands chalets des Alpes. Pas moins de 7 étages, 8 suites, dont deux suites parentales de 100 mètres carrés, un salon de 200 mètres carrés, et un spa haut de gamme de 400 mètres carrés équipé d'une piscine de 13 mètres, cascade, salle de sport, discothèque, etc. Dans l’état actuel des choses, la propriété adjacente de 650 m² en ferait presque une modeste maison d’hôtes.
Jusqu'à récemment, les loyers à Edelweiss variaient entre 150 000 € et 380 000 € par semaine, tandis que ceux des Gentianes variaient entre 45 000 € et 165 000 €. Mais le très riche acheteur Eduardo Saverin, l’un des fondateurs de Facebook avec Mark Zuckerberg, avait prévu que le lieu serait utilisé uniquement pour son divertissement et celui de ses proches.
Jennifer Lopez vend sa villa à Los Angeles au rabais !
Même les célébrités doivent accepter de réduire le prix de leurs biens immobiliers. C'est le cas de Jennifer Lopez, qui a réussi à se débarrasser de sa villa située dans le quartier de Bel Air à Los Angeles. La chanteuse américaine a mis sa propriété sur le marché en février dernier pour 42 millions de dollars (environ 39 millions d'euros), mais n'est pas parvenue à la vendre à ce prix.
La villa a finalement trouvé preneur pour 34 millions de dollars (31 millions d'euros). Soit 8 millions de dollars de moins que le prix de départ. Depuis qu'elle a acheté la villa à l'actrice de House Sela Ward en 2016 pour 28 millions de dollars (26 millions d'euros), la star a toujours conclu un accord.
Selon Robb Report, les acheteurs de la propriété de Bel Air seront l'homme d'affaires taïwanais Walter Wang, président-directeur général de JM Eagle, fabricant de tuyaux en plastique et PVC, et son épouse Shirley, propriétaire de portes en fibre de verre et fondatrice du fabricant Plastro.