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Que deviendra l’hôtel privé de Bernard Tapie suite à son décès ?

C’est une terrible nouvelle : l’homme aux milles vies s’est éteint chez lui le dimanche 3 octobre. Depuis, des centaines de personnes ont fait le déplacement pour déposer des fleurs au pied de son immeuble afin de lui rendre hommage. Ainsi, Bernard Tapie laisse derrière lui, au 52 rue des Saints-Pères dans le 7ème arrondissement de Paris, son hôtel particulier. Cet hôtel est situé au plein centre du quartier Saint-Germain-des-Prés. Il fut construit au 17ème siècle et racheté par Bernard Tapie en 1986 au prix de 100 millions de francs, soit 26 millions d’euros. Monsieur Tapie y a bien-sûr habité plusieurs années en tant que résidence principale. D’ailleurs, depuis le 8 juin 1949 le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques.

La demeure comprenait 600 m² habitables, une cour pavée d’accueil, un extérieur de 900 m² et 3 bâtiments en forme de U. En 2008, l’homme d’affaires met en vente sa propriété qui devient l’un des symboles majeurs de ses échecs financiers. La propriété n’aura jamais trouvé preneur. Mise à part François Pinault, 5ème fortune de France, qui projetterait de racheter la demeure pour 80 millions d’euros. Le patrimoine de Bernard Tapie s’élève à 300 millions d’euros. Le choix sera à la famille de Monsieur Tapis d’accepter cette fortune ainsi que les dettes (de 400 millions d’euros) qui l’accompagnent.

Crédit Photo : PASCAL GUYOT/AFP

La Mairie de Paris en échec devant les locations Airbnb illégales

La Mairie de Paris s’investit depuis le début de l’année dans une guerre juridique contre les plateformes de location saisonnière. En février dernier, la capitale avait remporté la bataille face à elles. Tout l’arsenal déployé « anti Airbnb » a fait ses preuves et a été reconnu comme légal par la Cour de cassation. Tout cela dans le but de luter contre les plus de 400 propriétaires qui agissent en parfaite illégalité dans la location de leur logement. Sauf que la Ville de Paris a gagné une bataille, mais pas encore la guerre.

La Mairie de Paris a oublié un facteur, plutôt insignifiant au premier regard, mais qui pourrait bien la mettre à mal. En effet, en février également, la Cour de cassation dévoile une dernière décision de justice. Passée aux oubliettes dans un premier temps elle refait surface 8 mois plus tard. Paris doit, pour avoir raison, prouver qu’un logement incriminé est bien un local d’habitation depuis 1970. Cette preuve est majeure pour condamner un propriétaire qui passe par Airbnb sans autorisation. Cette faille qu’exploite les propriétaires illégaux est plus que suffisante pour mettre la Ville à mal.

Le résultat est fatal pour Paris : sur 24 décisions de justices rendues, seules 14 sont bénéfiques pour la capitale. Au final il y a près d’un dossier sur 2 ou la Ville est déboutée. La seule solution est de faire appel sur tous les dossiers déboutés. Les 9 millions d’euros à récupérer sur les 420 locations illégales sont aujourd’hui très loin.

Quel futur à prévoir après la récente déception du nouveau DPE

Une autre lutte sur un autre champs de bataille s’opère entre bailleurs et gouvernement. Le sujet de discorde ? Le diagnostic de performance énergétique. Depuis sa récente mise en application, au 1er juillet 2021, les nerfs s’échauffent déjà. Au rappel, la méthode de calcul du DPE n’est plus la même. Elle est basée sur les propriétés tangibles ou non d’un bien X (ses caractéristiques) et non plus sur les factures énergétiques. Sauf que depuis, ce sont les immeubles construits avant 1975 qui en pâtissent. Les résultats sont anormaux et très mauvais dans l’ensemble. L’Etat préconise la suspension des diagnostics jusqu’au 1er novembre. Pour les DPE sur le point de se réaliser ou déjà réalisés, ils pourront être modifiés plus tard. Evidemment, l’absence de mention du DPE dans les annonces est toléré sur ce laps de temps (précise la ministre du logement).

Emmanuelle Wargon assure que ces “anomalies” seront vite corrigées. Un arrêté a d’ailleurs été signé vendredi dernier.

Source : Twitter

Cet article a 1 commentaire

  1. Se baser sur les factures d’énergies uniquement était une erreur, car selon qu’on occupe à plein temps le logement ou pas celle-ci peut être différente. De même selon la température de chauffage influe énormément sur ces factures. Qui chauffe à 19°c? les HLM la plupart du temps sont chauffés à 22° voir 25°c. Les habitants ont pris l’habitude d’ouvrir les fenêtres pour refroidir les appartement, car il n’y a pas de thermostat ni de facturation individuelle dans la plupart des immeubles.
    Préconiser 19°c dans les appartements, alors pourquoi les bureaux de la fonction publique ne sont pas à cette température?

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