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Ce mystérieux pays ou les prix de l’immobilier ont explosé de 346% en 10 ans !
Le marché immobilier mondial subit de nombreux rebondissements depuis la crise sanitaire. Mais d’un point de vue plus global sur 10 ans, le prix de la pierre a bien pris de la valeur ! C’est le cas notamment en France ou les tarifs moyens immobiliers ont bondi de 100,5 % sur 10 ans. L’étude du courtier de crédit Money.co pointe les pays ou le prix de l’immobilier ont subi les plus grosses hausses. Parmi les champions toute catégorie : l’Israël. Ce pays possède les tarifs qui ont le plus explosé sur 10 ans. De 345,7 % exactement ! En suivant le top 5 de cette étude on retrouve la Suisse, 2ème du classement, avec une hausse de 165,5 %. L’Allemagne conclut le top 3 avec une augmentation de 162 % de ses prix. Par la suite viennent la Hongrie avec 137,8 % et la Slovaquie, 5ème, avec 111,8 %.
Des propriétaires en colère accusent l’Etat de faire du favoritisme auprès des locataires mauvais payeurs
Un groupe de propriétaires remontés contre les locataires mauvais payeurs et l’Etat s’est dressé récemment. “Arrêtons de protéger les locataires indélicats“, annonce le collectif composé de hauts fonctionnaires, professeurs et entrepreneurs. Ce groupe se fait appeler les Avernes, en lien avec les ancêtres des Auvergnats. Ce que dénonce le collectif c’est avant tout le manque de considération de l’Etat envers les propriétaires en difficulté. Que ce soit les locataires mauvais payeurs ou les squatteurs qui refusent de quitter le logement, les problèmes sont nombreux et l’Etat semble trop laxiste d’après eux. “L’exécutif se laisse le pouvoir de ne pas respecter le droit de propriété et n’applique pas les décisions de justice adéquates” dénonce les Avernes.
L’origine des plaintes
Une affaire relevant de ce cas a ému l’opinion publique il y a très peu de temps. L’histoire d’une famille parisienne qui avait acheter une grande maison double pour habiter près de leurs parents malades. Le bien était habité par des locataires. 8 mois avant la fin du bail les locataires ont été prévenus de la rupture du contrat. Sauf que ces derniers en ont décidé autrement et n’ont pas voulu quitter les lieux ni régler les loyers. Après un an de difficultés les occupants sont finalement partis. Dans ce cas, comme dans tant d’autres, doit on traiter les locataires comme des squatteurs ou des mauvais payeurs ? La justice y a déjà répondu ! Un squatteur est un individu profitant d’un bien illégalement, sans bien ni titre. L’individu garde ce titre en cas d’infraction ou en cas de maintient illégal. En revanche, si le locataire entre dans les lieux légalement et signe un contrat de bail il reste “seulement” mauvais payeur. Même à la fin du bail il ne devient pas un squatteur.
La récente loi qui déloge les squatteurs en 72h ne profite donc pas aux propriétaires qui subissent des impayés depuis des mois. Pendant ce temps les propriétaires continuent de payer leur crédit, impôts et charges. La seule solution qu’aurait trouvé l’Etat serait de reloger les locataires indélicats dans les 6 mois après le premier impayé. Un projet laissé sous le tapis depuis quelques temps déjà. Entre temps, le collectif s’insurge et demande que l’Etat cesse de bafouer les droits de propriété.
Pourquoi est-ce que le 9ème arrondissement parisien est-il si cher ?
Contre toute attente le 9ème a la côte ces derniers temps. En effet, le 9ème arrondissement de Paris n’est pas l’arrondissement le plus vert de la capital. Dans une époque ou les espaces verts sont énormément prisés par les Français (avec la crise sanitaire), il y a de quoi s’étonner de ce choix ! Et pourtant les chiffres ne mentent pas : 30% d’augmentation en 5 ans. Résultat : l’arrondissement atterrit dans le podium de l’inflation au mètre carré. La moyenne au mètre carré s’établie à hauteur de 10 710€ mais nombreux sont les biens qui dépassent la barre des 15 000€/m².
Les raisons qui poussent les acheteurs à s’intéresser au 9ème sont nombreuses. Parmi elles, la vie de quartier semble séduire plus que tout. L’arrondissement possède beaucoup de commerces de proximité, de cafés, d’épiceries et de restaurants. En plus de cela, au delà des vielles familles, une nouvelle clientèle s’installe dans l’arrondissement depuis peu. Des habitants plus bobo et plus jeunes. Ce sont surtout les startupers qui collent à cette cible. En parallèle le 9ème arrondissement possède des quartiers plus populaires qui séduisent une tout autre clientèle. Coupée en deux, la petite ville peut séduire monsieur tout le monde tant qu’il en a les moyens.
GAUTHIER
2 Mai 2023En complément de votre article, je me permets de vous donner lecture du courrier que j’ai adressé au député NOGAL, qui envisage une loi complémentaire encore en défaveur des gens honnêtes.
20 février 2020
Monsieur le Député
Je sais le dévouement dont font preuve nos élus. Mais il est important à mes yeux que leur action soit efficace et que leurs propositions, sans doute partant d’un bon sentiment, soient réalistes et pratiques.
Ainsi votre projet de loi paraît décalé face à une certaine réalité.
Depuis des années, les gouvernements successifs , quelque soient leurs orientations politiques, se sont heurtés au problème du logement. Force est de constater qu’aucun n’est parvenu à satisfaire la demande faute de logements, et sans doute de crédits à allouer au logement social et intermédiaire.
Ce sont donc les investisseurs particuliers qui ont pallié à cette carence. Certes, un certain nombre d’incitations fiscales ont été mises à leur disposition. Cependant, les contraintes qui leur ont été successivement opposées ont été de nature à faire réfléchir ceux de nos concitoyens apte à participer à la réduction de la demande.
Mais il fait reconnaître que les candidats à la location sont de plus en plus précaires, et représentent pour les investisseurs un risque souvent aggravé, même si la bonne foi du locataire est avérée.
Les différents dispositifs de garantie de paiement des loyers se sont révélés être un noeud gordien pour ceux qui ont été confrontés à un défaut de paiement, volontaire ou non.
Les locataires, certes plus vulnérables que certains investisseurs ont vu avec bonheur les différentes lois édictées à leur avantage. Ce qui a donc inquiété les propriétaires !
Concernant le loyer de garantie :
Premièrement :
Le montant d’un mois est très nettement insuffisant pour couvrir ne serait-ce qu’une remise en peinture d’une seule pièce. Ce n’est donc pas une garantie suffisante pour rassurer un propriétaire.
Deuxièmement :
Lorsqu’un locataire vous informe qu’il quitte les lieux dans les 30 jours, comment pensez-vous que le propriétaire puisse trouver une entreprise capable d’établir un devis, de faire réaliser les travaux pour présenter à nouveau un logement décent et propre.
A lors, même si l’idée de passer par l’intermédiaire d’un séquestre, -lequel n’est pas un juge-peut-paraitre novatrice- pensez-vous sérieusement que ce soit de nature à gommer l’argumentaire ci-avant ??? Sincèrement, je ne le pense pas car il faudra bien que ce séquestre soit rémunéré alors qu’il ne pourra décider du bien-fondé de la conservation par ailleurs insuffisante du petit mois de loyer. Donc, encore une contrainte monétaire de plus sans amélioration évidente.
Si ma voix est petite, j’ai la faiblesse de croire qu’elle n’est pas insensée. Je vous demande réfléchir encore à ce projet de loi que vous souhaitez voir débattre et adopter et, concluant que ce qui est ici exprimé, vous ayez la sagesse de le retirer.
Je vous prie de croire, Monsieur le Député, en mes respectueuses salutations
Francis GAUTHIER