Que vous soyez un locataire, un loueur ou même propriétaire d’un bien quelques changements sont à prévoir pour l’immobilier en 2022. Plein de nouveautés sont à prévoir, sont sur le point d’arriver ou sont déjà là. Que ce soit pour le chauffage, la taxe d’habitation ou le nouveau DPE, nous faisons le tour des nouveautés immobilière de 2022. L’agence Blue vous récapitule absolument tout pour que vous démariez 2022 sur les chapeaux de roues !
Sommaire
Immobilier en 2022 : le crédit immobilier en première ligne de mire
Les règles du jeu pour contracter un prêt immobilier se compliquent toujours un peu plus. Au grand dam des familles modestes… En matière de loi, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) n’a pas décidé d’ajouter grand-chose de plus. Par rapport à ce qui avait été modifié en 2021. En revanche, c’est au niveau des normes juridiques que les choses se corsent.
En effet, ce sont les banques qui sont visées maintenant. Dorénavant, si l’une d’entre elle sort des clous, c’est la sanction qui tombe, et ce par les pouvoirs publics. Il en est donc fini des crédits de plus de 25 ans accordés aux ménages endettés de plus de 35%… Seuls 20% des chanceux pourront se retrouver exceptionnellement dans ce cas. Grâce à des quotas établis par les banques. Seuls les emprunteurs et acheteurs avec un niveau de vie plus élevé ne seront pas dérangés par ce nouveau cadre.
Immobilier en 2022 : audit et rénovation obligatoire dans les logements F et G
La nouvelle loi Climat et Résilience a apporté son lot de changement pour 2022. Pour 2022 le principal changement immobilier se porte surtout sur le DPE. Pour inciter à la rénovation, les audits seront tout d’abord obligatoires. Dans un premier temps, ce seront les biens catégorisés F et G qui seront visés. Par la suite les bien classés E en 2025 et D en 2034.
Dans ce nouveau DPE, les logements fonctionnant au gaz et au fioul n’ont clairement pas la cote. En effet, l’effet de serre issue de ces 2 combustibles sont néfastes. A l’inverse, le chauffage électrique et les cheminés à bois sont mieux notés.
En ce qui concerne les biens F et G mis en location, leur loyer seront gelés dès 2022. Concrètement leurs propriétaires n’auront aucun droit d’augmenter les loyers sans rénovation de leur part. Pire encore, la location de ces biens ne sont plus possible dès 2025 (G), 2028 (F) et 2034 (E).
Interdiction du chauffage au gaz dans les maisons neuves
Cette nouveauté ne concerne que les maisons qui ont déposé un permis de construire après le 1er janvier 2022. Ces maisons auront l’interdiction de se chauffer au gaz. En effet cette mesure devait déjà être d’actualité pour l’été 2021. C’est pour la bonne organisation de la filière de construction que la loi a été repoussée à 2022. Les logements collectifs seront concernés, quant à eux, dès le 1er janvier 2025.
Les conséquences de la réglementation environnementale 2020, RE2020, inquiètent. En effet, Ce report de 6 mois n’indique rien de bon pour les constructions individuelles. Notez toutefois que certaines chaudières au gaz restent autorisées. « Des solutions hybrides de type pompe à chaleur hybride au gaz (au besoin couplées à des panneaux solaires thermiques) pourront passer les seuils d’émission de gaz à effet de serre si elles sont performantes. » indique le ministère de la Transition écologique.
Pour le fioul c’est encore différent. Concrètement ce sera à la mi 2022 qu’il sera impossible d’installer une chaudière au fioul.
Les derniers mois de vie de la taxe habitation
Vous en êtes surement déjà a courant, la taxe d’habitation cessera toute existence d’ici 2023. En tout cas pour les résidences principales. Pour les ménages les plus modestes, cet allégement de taxe a commencé depuis 2021. L’exonération se fait en 3 étapes. La première : le dégrèvement de 30% en 2021. En 2022 ce taux s’élèvera à 65% pour disparaitre totalement d’ici 2023.
Si vous faites encore partie des ménages qui payent leur taxe d’habitation, la note sera divisée par deux cette année donc.
Immobilier en 2022 : le dispositif louer abordable modifié et corrigé
Au rappel, ce dispositif autorise aux propriétaires de louer leur bien à un loyer abordable pour bénéficier d’un avantage fiscal sur leurs revenus locatifs. L’idée est donc de proposer un loyer en dessous des prix du marché. Après 5 années de mise en opération, le dispositif revient en force dans après avoir été revu et corrigé. Tout ceci dans le cadre de la loi de finances pour 2022.
Dorénavant, au lieu d’une simple déduction fiscale, le dispositif laisse place, comme récompense, à une réduction d’impôt. Une manière de le rendre plus lisible et compréhensible par tous. Dès le 1er janvier 2022 tout propriétaire bailleur peut prétendre à une réduction d’impôt de 15% si son loyer est 15% moins cher que le marché. Cette réduction d’impôt s’élève à 35% pour un loyer 30% en dessous des prix. De plus, la réduction est comprise entre 20 et 65% si le bien est confié à une agence immobilière. Pour bénéficier de cette réduction exceptionnelle il faut signer une convention d’une durée de 6 ans avec l’Agence nationale de l’habitat.
Intégration de l’encadrement des loyers aux annonces immobilières
C’est en octobre dernier que la ministre déléguée au logement, Emmanuelle Wargon en a fait l’annonce. Dorénavant, les annonces en ligne devront faire la mention de l’encadrement des loyers. « Dans toutes les villes où il y a un encadrement des loyers, on va rendre obligatoire sur toutes les annonces immobilières la mention du loyer plafond » a-t-elle annoncé.
Au rappel cet encadrement des loyers protège avant tout les locataires. Il interdit formellement un surplus de loyer non justifié à facturer au locataire. Selon une enquête réalisée par CLCV 40% des annonces pour des logements à Paris étaient ainsi non conformes.