Sommaire
Ma Prime Rénov’ : voici tous les changements prévus pour 2024
Le temps presse pour les rénovations domiciliaires. À compter du 1er janvier 2025, il sera interdit de louer des biens bénéficiant d’un DPE (Diagnostic Performance Energétique) classe G. Plus de 670 000 appartements ou maisons en France sont concernés, selon le ministre du Logement Patrice Vergriete. Pour inciter les Français à faire plus, le gouvernement a décidé de mettre le paquet. En 2024, 5 milliards d’euros seront alloués à l’aide à la transformation énergétique. Soit 1,6 milliard d’euros de plus. Le but ? Viabiliser le DPE de 2 millions de logements d’ici 2024.
Parmi ceux-ci, 200 000 devront faire l’objet de rénovations complètes : remplacement des radiateurs, des fenêtres ou encore isolation des murs ou des combles. Il s’agit d’un objectif (très) ambitieux puisque ces projets mixtes ne concernent pour l’instant que 65 000 logements. «C’est un domaine à améliorer», reconnaît-on autour de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique.
Pour ce faire, le gouvernement a décidé de modifier les règles. « Il n’existe actuellement que 62 000 experts RGE (Reconnus Garantie Environnementale) dans le secteur », souligne Romain Villain, fondateur d’Heero, spécialiste du financement de la rénovation énergétique.
Pour bénéficier de l’aide de Ma Prime Rénov, les propriétaires de logements à forte consommation énergétique (DPE classement F ou G) doivent s’engager à réaliser au moins deux travaux. “Ils doivent par exemple remplacer les vieilles chaudières par des pompes à chaleur et isoler ou doubler les murs”, explique la Direction de la Transition Energétique. Dans le cas d’une Action Unique, le Bonus Ma Rénovation ne sera versé qu’aux propriétaires de biens classés DPE entre A et E, le bonus sera donc plus important pour les propriétaires disposant de passoires thermiques. «Cette mesure va dans le bon sens et accélère la décarbonation du logement», réagit Romain Villain qui reconnaît toutefois que «90% de nos dossiers sont des mono-gestes».
L’histoire d’une maison très compliquée à vendredi
Pascal tente de vendre la propriété familiale à Toulouse (31) depuis 4 ans sans succès. La commune a décidé en 2019 de faire du site de la maison un espace vert protégé et de l’intégrer au schéma local d’aménagement intercommunal et de l’habitat. Selon les propriétaires, cela complique la vente. La commune a protégé le terrain en l’identifiant comme jardin extraordinaire. “Nous avons besoin de ces espaces verts en ville, ils forment un îlot de fraîcheur. Il ne nous est pas interdit d’aménager, mais le terrain ne peut pas être aménagé en autre chose”, explique Annette, vice-présidente de la Métropole de Toulouse et chargée de l’urbanisme.
C’est seulement alors qu’il réalise : “Si un promoteur veut acquérir une maison et un terrain, s’il s’agit d’un espace vert protégé, ce sera une contrainte pour lui. C’est pour cela que le propriétaire doit serrer les dents.”
En effet, cette inscription présente de nombreux obstacles pour les propriétaires, qui peuvent jouir du terrain, le louer, le vendre, mais doivent le garder boisé : « L’inscription d’un terrain par la mairie comme espace vert protégé découle des dispositions de la loi. Régime du Code de l’Urbanisme. Bref, il s’agit d’un espace naturel que la municipalité entend protéger et tout nouveau projet de construction est soumis à des restrictions supplémentaires, ce qui peut donc compliquer la vente de ces terrains car cela restreint l’achat de la possibilité d’une habitation. ” Surtout si la parcelle n’est pas habitable, des travaux d’agrandissement seront nécessaires. Plus complexe ne veut pas dire impossible”, a expliqué Maître Julien Guégan, avocat urbaniste, au Figaro.
Les agences Stéphane Plaza en pleine tourmente ?
Pour la quatrième année consécutive, le réseau Stéphane Plaza a été désigné comme la “meilleure agence immobilière de l’année” par l’enquête menée par l’institut In Marketing Survey. Bien que son co-fondateur ait perdu sa première place dans le classement des personnalités préférées des Français, il reste très apprécié.
Cependant, un nuage noir plane sur l’un des plus grands réseaux immobiliers de France, composé de plus de 700 agences, car Stéphane Plaza lui-même fait l’objet d’une enquête pour violences conjugales. En ce qui concerne le siège du réseau portant son nom, il est étonnamment silencieux à ce sujet. En effet, “le réseau Stéphane Plaza Immobilier a choisi de ne pas faire de déclaration à ce sujet”, a déclaré un représentant. La plupart des franchisés suivent cette même ligne de conduite et évitent de s’exprimer sur le sujet, se conformant ainsi aux directives de la direction. Selon des informations, une réunion d’urgence s’est tenue vendredi dernier, mais elle a été très brève, ne durant que 23 minutes en visioconférence. Un participant a rapporté aux journaux que la direction leur a simplement dit : “Vous ne savez rien de cette affaire, concentrez-vous sur vos activités de vente, cela passera rapidement.” Cette réponse souligne le peu d’intérêt que la direction porte aux préoccupations des franchisés, ce qui les laisse déçus.
Chaque agence est contractuellement liée au réseau par un contrat de franchise de cinq ans, ce qui signifie que les directeurs et directrices ne sont pas libres d’exprimer leur opinion sur l’affaire impliquant Stéphane Plaza. Néanmoins, la plupart d’entre eux partagent en privé des réserves quant à la décision d’associer le réseau à l’image d’une seule personne. Comme l’a expliqué un ancien franchisé du réseau Stéphane Plaza , “Si l’égérie du réseau se retrouve dans la tourmente, comme c’est le cas en ce moment, cela nuit aux franchisés, même s’ils n’ont aucune implication dans l’affaire. Nous sommes inextricablement liés à l’image projetée par l’animateur.”