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Le parlement approuve le plafonnement de la hausse des loyers
Malgré les critiques de la gauche plaidant pour un gel définitif, le Parlement a adopté un vote final mercredi pour approuver une prolongation du plafond d’augmentation des loyers. Lancé à l’été 2022, le dispositif limite la hausse de l’indice de référence des loyers. Le projet de loi se termine le 30 juin, conduisant à une législation d’urgence du camp du président.
Olivia Grégoire, représentante du ministre des Petites et Moyennes Entreprises, a insisté durant l’hémicycle sur le fait que “l’inflation a ralenti en mai à 5,1% en un an, (mais) nous avons encore besoin de protection et d’accompagnement”. Si la mesure n’est pas renouvelée, les loyers grimperont d’environ “6%” à partir de juillet.
Le projet de loi prolonge le régime jusqu’au premier trimestre de 2024 dans un contexte de fortes hausses de prix et de ralentissement du marché du logement.
Thomas Cazenave a déclaré qu’il espérait que l’inflation “reviendrait en dessous de 3,5% au deuxième trimestre”. Le plafond outre-mer sera fixé à +25%, et le plafond Corse pourra être ajusté à 1,5%. Des mesures similaires limiteront la croissance de l’indice des loyers commerciaux des PME (ILC) jusqu’au premier trimestre de 2024. Le Sénat a rejeté le texte à deux reprises, accusant notamment le gouvernement de ne pas avoir pris en compte la “crise mondiale du logement”.
Le château de naissance de D’Artagnan n’arrive pas à se vendre
Dans un marché immobilier particulièrement difficile, les vendeurs doivent faire des sacrifices s’ils veulent conclure une affaire. La situation des appartements et des maisons est plus applicable aux châteaux. Jusqu’à récemment, Barnes, qui possède un réseau immobilier haut de gamme spécialisé dans les châteaux, estimait que les ajustements de prix pourraient prendre de 20 à 25 % pour attirer les acheteurs.
A Loupiac (Gers), le château de Castelmore ne fait pas exception. Malgré la richesse historique de l’édifice, classé Monument Historique et témoin de la naissance de d’Artagnan, le plus célèbre des mousquetaires, il n’a pas trouvé preneur depuis plus de deux ans.
Construit entre les Xe et XIIe siècles, le bâtiment a subi plusieurs remaniements importants jusqu’à ce qu’il perde une partie de son caractère. Mais il reste ici de beaux vestiges, notamment la grande salle avec son escalier monumental, classée Monument Historique. Réparti sur deux niveaux de vie, le lieu offre 700 m² habitables, avec sa pièce de réception ouverte sur le parc au rez-de-chaussée, son ancienne cuisine avec sa cheminée massive et ses charpentes apparentes, sans oublier les chambres. L’ensemble se compose d’une petite annexe avec deux logements. De plus, le site est situé dans un parc de 155 hectares, dont 65 hectares de terres agricoles.
Ils acquièrent une maison, elle s’effondre 2 mois plus tard !
Constance et Benjamin ont respecté les règles. Ils ont fait appel aux services d’un agent immobilier et d’un architecte lors de l’achat d’une maison à Saint-André-lez-Lille (59). Eux-mêmes n’ont rien fait pour éviter les complications. Mais, leur maison s’est effondrée deux mois après l’avoir achetée.
«Lorsque l’on a visité la maison, on a remarqué un bardage sur la façade. On a demandé ce que c’était. L’agent immobilier nous a répondu que c’était des infiltrations mais rien de grave alors qu’on s’est aperçu plus tard en retirant le lambris que c’était un trou dans la façade», se souvient Constance.
Le couple voulait construire sa propre maison et faire lui-même les travaux d’intérieur. Il est impossible de financer un tel projet avec le crédit de la maison démolie. Il a donc lancé une cagnotte. Les murs, le toit et les menuiseries coûtent environ 160 000 €. Ils perdront environ 50 000 € pour mener à bien leur projet. Cette cagnotte leur offrira peut être un nouveau départ.
marie-christine sart
3 Juil 2023Bonjour, c’est certainement un vice caché, voir avec le notaire