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Paris durcit toujours plus la réglementation envers les Airbnb
Airbnb est dans la tourmente concernant le déroulement de ses affaires dans la capitale française. En effet le gérant de l’entité, Brian Chesky, annonçait vouloir communiquer ses nouvelles innovations concernant la plateforme incessamment sous peu. Cependant, en parallèle, Paris prévoit en même temps un nouveau serrage de vis concernant la règlementation qui entoure les Airbnb. C’est à l’occasion d’une nouvelle réunion de l’observatoire des locations touristiques que cette nouvelle proposition de loi sera votée. Si la loi est validée par le conseil, elle sera appliquée en 2022.
Il est fort à parier que cette nouvelle loi ne sera pas accueillie avec joie par les bailleurs concernés. En effet, ces derniers devront tripler leurs efforts pour parvenir à louer selon les nouvelles conditions imposées. Dorénavant, ce sont les quartiers à fortes concentrations de meublés saisonniers qui sont visés par l’Etat.
Une mauvaise nouvelle pour les bailleurs
Ces quartiers seront des «secteurs de compensation très renforcée», annonce l’adjoint (PCF) au logement Ian Brossat. Initialement, pour proposer un logement en location saisonnière de 20m², le local d’habitation devait être de même surface voire même du double dans ces quartiers tendus. Hors, ce ne sera plus pareil avec cette nouvelle loi. En effet, le local d’habitation devra être triplée dans ces mêmes quartiers. Selon Ian Brossat, l’objectif est clair : dissuader les propriétaires de mettre en location saisonnière dans ces quartiers.
Une propriétaire récupère sa location avec plus de 30 000€ de travaux…
Solange, une cinquantenaire propriétaire d’un bien squatté par son locataire, voyait revenir son bien à elle le 26 octobre dernier. Cette dernière n’en croyait pas ses yeux quand la procédure d’expulsion avait enfin pris effet. Cela a été 9 mois de galères sans nom pour cette dame. La location concernée est une maison dont Solange est propriétaire depuis plus de 20 ans.
Solange a loué pendant 9 années son bien à un homme trentenaire. Cependant, c’est lorsque le bail s’est terminé (le 1er février dernier) que les choses se sont compliquées. L’homme refuse de partir tant que la loi ne l’expulse pas du logement et qu’il ne retrouve pas de location. Pour dénoncer l’absurdité de cette affaire Solange décide de s’installer, avec un camping-car, devant sa maison.
En juin, la décision de justice tombe enfin : le locataire doit partir. En parallèle, la mairie retrouve un logement social de 5 pièces pour le locataire. Ce dernier refuse car : “le salon est trop petit”. Bien que sa demande soit déboutée (celle du locataire) Solange reste sans nouvelle concernant l’expulsion du locataire. La trêve hivernale se rapproche et Solange redoute de devoir attendre encore 5 mois supplémentaires. A 1 semaine de la trêve, la police donne enfin des nouvelles et expulse le locataire.
Une “bonne nouvelle” qui sera en demi-teinte lorsque Solange constate l’ampleur des dégâts causés dans sa maison. Au total : 30 000€ de travaux pour couvrir les dégâts, 35 000€ de loyers impayés et 8500€ de frais engagés pour faire partir plus rapidement le locataire (déménagement, garde meubles, huissier…). Solange se retrouve avec 73 000€ sur les épaules à encaisser. Une cagnotte en ligne a été lancée pour aider la pauvre dame.
Un marchand de sommeil en cavale depuis des années enfin attrapé
Un marchand de sommeil condamné depuis mars et visé par un mandat d’arrêt à finalement été interpellé et incarcéré jeudi dernier. L’homme est condamné à 3 ans de prison ferme et 50 000€ d’amende. L’homme est jugé coupable d’avoir loué plusieurs dizaines d’appartements insalubres dans le 19ème arrondissement de la capitale. Ses méfaits ont été orchestrés entre 2012 et 2017.
Planchers détruits, meubles en piteux état, rongeurs, cafards, murs fissurés… L’immeuble entier de l’homme était un réel cauchemar pour les locataires. L’homme est également suspecté de menaces et de violences envers les locataires qui refusaient de payer pour un tel taudis.
Vincent
15 Nov 2021De mon côté, un locataire en place depuis 6 mois a arrêté de payer ses loyers. Heureusement, j’avais souscrit une GLI et dégradations immobilières, qui a réglé les loyers pendant près de 2 ans. Le locataire a été expulsé.
L’état des lieux établi par huissier montre un appartement dévasté…. près de 8.000 E de travaux pour le remettre en état. L’appartement avait été refait à neuf en Janvier 2019. J’espérais que l’assurance prenne en charge les travaux. Après des mois d’attente, de dossiers envoyés 3 fois, de vacance de l’appartement donc aucune rentrée d’argent, la prise en charge par l’assurance est de 76 Euros…. Incompréhensible ! Ces garanties dégradations immobilières sont-elles une arnaque ? Ai-je un recours ?