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La polémique qui entoure le projet de fin des maisons individuelles de Emmanuelle Wargon fait rage
L’idéal des Français est une maison individuelle, mais cela ne semble pas être l’idéal de la ministre du Logement. Selon la consultation menée par le ministère du Logement, les trois quarts des personnes affirmaient être pour se loger dans une maison individuelle. Si possible, avec un jardin, une terrasse ou un balcon. Pourtant, seuls 55% des propriétaires (58% des Français) possèdent une demeure qui répond à ces critères. Les rêves sont souvent confrontés à la dure réalité. Les prix des logements sont si élevés que nombreuses sont les familles qui ne peuvent s’offrir leur logement idéal. La crise du Covid renforce ce constat. Les Français veulent faire de leur logement un cocon, même si la ville n’est plus le lieu le plus adéquat pour eux. A côté, le gouvernement qui soutient la densification urbaine, s’agace de cette nouvelle mode. Le ministère du Logement qui souhaite voir l’essor de l’habitat collectif en a informé les professionnels.
La ministre du Logement tient ses positions
Emmanuelle Wargon, a affirmé jeudi dans un discours très ferme, ses nouvelles positions. “Ce rêve a été construit pour les Français dans les années 1970” et “ce modèle d’urbanisation qui s’appuie sur les voitures pour les connecter” est “un non-sens écologique, économique et social.
“Le ministre a déclaré en plus : “Le pavillon avec un modèle de jardin est insoutenable et nous conduit dans une impasse.” Vendredi soir, la ministre est revenue sur ses propos, regrettant que ses idées aient “dérivé à cause de certaines personnes”. “Oui, beaucoup de Français rêvent d’une maison individuelle car c’est une promesse de confort, d’espace et de tranquillité. Personne ne veut les arrêter ou les décourager de le faire”. “Ils ont aussi besoin de services de proximité. “Cependant, les zones résidentielles de la ville en banlieue n’offrent pas toujours des opportunités pour ces services et conduisent à un sentiment d’exclusion”.
Sachant que la ministre du Logement, elle même, possède une maison c’est tout une population qui s’indigne de ces idées. Professionnels de la construction, de la vente et de la location immobilière et particuliers, tout le monde compte y apporter son grain de sel.
La taxe foncière s’envole depuis plus de 10 ans à hauteur de 28% !
Près de 28%, vous ne rêvez pas ! Selon une étude de l’Union nationale des propriétaires (UNPI), il s’agit d’une augmentation sur 10 ans (2010-2020) de la taxe foncière, soit une augmentation annuelle de 2,8%. C’est trois fois plus élevé que l’inflation (+8,9%) et que la hausse des loyers (+9,7%). Les 32 millions de contribuables qui ont dépensé environ 35 milliards d’euros en taxes foncières en 2020 (23 milliards d’euros en 2010) pourront se rassurer car cette poussée n’est pas aussi sévère qu’en 2009-2019 (+31%) et 2008-2018 ( environ + 35 %). Cependant, il n’est pas certain que cela suffise à aider les Français à se calmer sur cette nouvelle plus que déconcertante. En parallèle, entre 2015 et 2020, la taxe foncière a augmenté de plus de 11 %, et l’augmentation annuelle a dépassé les 2 %. Ce qui signifie que le poids des collectivités s’est amoindris ces dernières années. Quelle est la raison de ce phénomène ? Il y en a 2. Jusqu’en 2018, le parlement a décidé de réévaluer la base des loyers conformément à la loi fiscale, et les collectivités locales (villes et départements) ont décidé d’augmenter leurs taux .
Selon les données de l’UNPI, parmi les 50 plus grandes villes, Nantes (+38 %) et Villepin (+37 %) ont connu la plus grande décadence au cours des 10 dernières années. Pourtant, rien qu’en 2020, Angers a maintenu un record avec un taux de plus de 56% ! L’appréciation de cette ville étudiante qui attire à la fois les familles et les investisseurs est sans doute liée à cela. En conséquence, les prix de l’immobilier ont grimpé en flèche. Selon l’expert en évaluation immobilière Meilleurs Agents, les deux dernières années les prix ont augmenté de plus de 28% !. Pour les acheteurs, il s’agit donc d’une double pénalité.
Avoir un parc près de chez soit fait grimper sa valeur immobilière ?
L’espace vert reste le rêve ultime pour tous les Français. Surtout en ce moment ou la crise sanitaire fait rage et ou tout le monde rêve de tranquillité. Cependant, ce rêve à un coût. Qu’il s’agisse d’une terrasse, d’un balcon, ou d’un réel jardin ce n’est pas monsieur tout le monde qui peut s’offrir cela. Ce rêve reste donc inaccessible pour la plupart des Français. De ce fait, le site Meilleurs Agents a décidé de réaliser une étude sur le sujet. L’objectif ? Mesurer l’impact de la valeur d’un bien par rapport à la proximité qu’il a avec un parc. Le résultat est sans surprise évidemment. La présence d’un espace vert boost bel et bien la valeur d’un bien. Cependant, il n’égalera jamais la présence d’un balcon ou d’une terrasse.
Ici nous pouvons clairement voir le lien de causalité entre la proximité d’un parc et du logement concerné. Plus le parc est proche, plus la valeur d’un bien sera dopée.
La ville grande gagnante de ce type de configuration se trouve être Bordeaux. Avec une hausse moyenne de 12% pour chaque parc proche d’un logement, elle se situe dans letop de son palmarès. Lille et Toulouse la suivent de près avec une hausse respective de 11% et 10%. Paris ne se situe qu’en 4ème position avec une hausse de ses prix de 8%.
de beauragard
25 Oct 2021ELLE EST FOLLE ET FAIT PREUVE DE DISCRIMINATION