Depuis la crise financière qui a frappé l’hexagone l’année dernière, le marché de l’immobilier ne sait plus sur quel pied danser. En effet, la Covid-19 a bouleversé les habitudes de tout un chacun depuis plus d’un an maintenant. Dans ce cadre, les agences immobilières, les particuliers et l’état ont dû eux même s’adapter à cette nouvelle tendance. Zoom sur les 6 changements de l’immobilier, un an après le premier confinement.
Sommaire
Le marché de l’ancien résiste toujours
De manière plutôt surprenante la crise sanitaire aura épargné le marché de l’immobilier ancien. Même si la situation économique en 2020 n’était pas à son apogée, cela n’a pas empêché l’ancien de garder la forme. En effet, jusqu’au premier trimestre 2021 les chiffres concernant ce marché confirment les soupçons évoqués à la mi-2020. En tout cas, c’est ce que confirme les notaires et professionnels du secteur. Les volumes de transactions tiennent la barre et c’est une bonne nouvelle !
Le marché du neuf est en pleine pénurie
On ne peut pas être aussi optimiste concernant le marché du neuf. Concernant les dernières tendances, peu de voyants sont dans le vert. Le recul des chantiers, le report des projets immobiliers, la baisse des permis de construire, nombreuses sont les raisons. Cela provoque en fin de compte une chute libre des offres et des réservations de logements. Finalement, les mises en vente souffrent et régressent depuis 1 an.
De plus, non seulement l’offre se fait rare mais les prix augmentent. La rareté se paye ! Voici un tableau qui vient appuyer cela.
Une tendance à la baisse des prix dans la capitale
Rien d’affolant de ce côté puisque la baisse des prix à Paris reste infime. Ce qui est le plus alarmant c’est que cette baisse est bel et bien une première depuis longtemps ! Sur un trimestre entier on a observé une tendance de -0,5 % à -0,7%. C’est une baisse certes très légère mais la capitale nous a habitué à une hausse de ses prix jusqu’à 8 % par an depuis 5 ans.
Les conditions d’obtention des prêts changent
C’est une mesure qui va dans le sens des acquéreurs ! Plus précisément des foyers modestes qui ont pris la crise sanitaire de plein fouet. Dans ce contexte tendu, ces foyers ont perdu du pouvoir d’achat et ne peuvent plus obtenir de prêts. C’est pour cela que les autorités du Haut Conseil à la stabilité financière (HCSF) ont décidé de remodeler les conditions d’obtention de prêts.
Un système plus laxiste pour donner sa chance aux plus démunis. En effet, deux mesures ont changé :
- La durée maximale des crédits peut, dorénavant, aller jusqu’à 27 ans. Avant le premier confinement cette durée était de 25 ans.
- La part des mensualités d’emprunt est étendue à 35% des revenus des ménages au lieu de 33%.
Cependant, malgré un effort accordé par le Haut Conseil, le souci principal des foyers restes l’emploi.
Les acquéreurs et locataires modifient leurs critères
Le confinement a lassé le Français moyen des espaces clos. Rien de plus logique que d’avoir envie d’espace et de nature après plusieurs mois enfermé chez soi. Cette nouvelle tendance a été au cœur des recherches immobilières ces derniers temps (Blue a d’ailleurs mené une étude à ce sujet). Globalement les principaux concernés désirent un logement plus grand, à la campagne avec un jardin, une terrasse ou un espace extérieur.
Cependant, changer de logement et d’emploi du jour au lendemain n’est pas évident. C’est pour cela que les acquéreurs prennent leur temps pour faire le bon choix. Néanmoins, les nouvelles possibilités qu’offre le télétravail motive encore plus ces personnes.
Le digital fait ses preuves
Le premier confinement de mars 2020 a éclairé le besoin du numérique pour fluidifier les rapports. Le digital apparait alors comme étant plus économique, plus rapide et plus simple. Ceci, tant pour récolter les dossiers locataires, procéder aux signatures, envoyer des documents ou autres. Les agences auraient pu subir un arrêt total de leur activité sans le digital ! Enfin, du côté professionnel comme particulier la visite à distance à fait son apparition. D’une manière certes plus laborieuse côté particulier (appels visio, photos, vidéos au téléphone), ou plus aboutie avec la visite virtuelle à 360° côté professionnels.
Certaines agences comme l’Agence Blue, n’ont pas eu de mal puisque ces agences sont déjà entièrement dématérialisées. Du côté agences traditionnelles, les progrès sont tout de même notables.